JOP 2024 : L’héritage des Jeux : le pari de la Seine

Pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, la France a fait le pari de la Seine. Placé au cœur de l’événement sportif, le fleuve doit, au lendemain du rendez-vous mondial des Jeux, garder sa place privilégiée dans la logistique francilienne. C’est pourquoi HAROPA PORT s’engage à pérenniser ce pari en continuant à mettre en valeur l’ensemble de ses usages et fonctions.

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La Seine à Paris - Agrandir l'image, fenêtre modale
©HAROPA PORT / Didier Gauducheau

La Seine au cœur de la logistique des Jeux

  • le village des athlètes a été construit en bord à quai grâce au transport fluvial et aux ports franciliens, utilisés pour évacuer les déblais et approvisionner les chantiers en matériaux ;
  • le transport de l’horloge officielle du compte à rebours a été organisé depuis la plateforme multimodale de Gennevilliers jusqu’au quai de la Bourdonnais au pied de la Tour Eiffel : un convoi exceptionnel de 9 tonnes réalisé sur la barge ZULU03 ;
  • on se souvient tous du spectaculaire exercice organisé au cours de l’été 2023 autour de la parade pour la cérémonie d'ouverture et le test des épreuves en eau libre.

Mais pour HAROPA PORT, la préparation des Jeux, ce sont aussi :

  • les travaux de canalisations et l’installation des points de raccordement pour collecter les eaux usées des installations flottantes ; l’objectif est d’améliorer la qualité de l’eau ;
  • la mise à disposition des quais, du domaine fluvial portuaire et d’espaces logistiques sur la plateforme multimodale de Gennevilliers ;
  • la sécurisation de la navigation des 116 bateaux qui navigueront sur 6 km de la Seine, entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna.

Pérenniser ce « pari de la Seine »

Depuis les épreuves de natation qui préfigurent la baignade pour tous… jusqu’au village olympique qui deviendra un nouveau quartier ouvert sur le fleuve, HAROPA PORT veut prolonger le pari de la Seine en mettant en valeur l’ensemble de ses usages et fonctions :

  • un cadre de vie, un paysage, un lieu de promenade, d’animation et de loisirs ;
  • un milieu naturel pour lequel le port a des obligations de préservation et de maintien en bon état des continuités écologiques ;
  • un exutoire pour les eaux de pluie et les eaux usées dont le traitement et la maîtrise doivent continuer à 
    s’améliorer ;
  • une ressource en eau pour répondre à des besoins diversifiés : irrigation agricole, production d’eau potable, utilisation industrielle (comme la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau) ;
  • une infrastructure de transport viable, écologique et non saturée pour le transport de marchandises et les activités de croisières/loisirs.

Bon à savoir : basculer une cargaison d’un poids lourd vers le fleuve, c’est diminuer de 60% les émissions de CO² liées au transport routier et réduire la congestion sur les routes.