Un port au service du développement de la logistique francilienne décarbonée
À la confluence de la Seine et de l’Oise, PSMO constituera le premier port de cette envergure créé en Île-de-France depuis 1986. Relié au canal Seine-Nord Europe, il jouera un rôle essentiel dans la massification des flux par voie fluviale et ferroviaire, en alternative au tout-routier.
Pensé en priorité pour accueillir les activités du BTP, le site offrira d’ici 2040 :
- une darse (bassin intérieur),
- des quais,
- une connexion ferroviaire,
- des accès routiers,
- 50 hectares de foncier économique,
- et 30 % d’espaces verts – dont un parc paysager ouvert aux riverains.
À pleine capacité, le port pourra accueillir jusqu’à 4 barges et 2 trains par jour, contribuant à la décarbonation du transport de marchandises.
Un chantier en cinq phases
Depuis 2024, HAROPA PORT a engagé les travaux préparatoires : déplacement des bateaux-logements, réaménagement des berges, création d’une zone de découplage des convois fluviaux.
La première phase de travaux démarre dès l’automne 2025 : sur 35 hectares, elle comprend la darse et les principales infrastructures. Cette étape rendra le port partiellement opérationnel dès 2028.
Un projet vertueux et concerté
Certifié ISO 14001 depuis la conception du projet, PSMO fait l’objet d’un suivi écologique continu et d’une concertation régulière avec les parties prenantes du territoire. Il s’inscrit également dans la démarche de chantier vert : réduction des nuisances, gestion des déchets et préservation de l’environnement.
La concertation est au cœur du dispositif : depuis dix ans, HAROPA PORT échange régulièrement avec les acteurs locaux à travers une Instance Permanente de Concertation (IPC) réunie deux fois par an pendant la phase de travaux. Les communes d’Achères, Conflans-Sainte-Honorine et Andrésy sont impliquées au quotidien pour accompagner ce développement structurant.
Un levier économique pour le territoire
PSMO représente un investissement d’environ 150 M€.
HAROPA PORT a d’ores et déjà engagé 27 M€ d’acquisitions foncières et 62,5 M€ pour l’ensemble des études du projet, et la réalisation de la première phase de travaux.
Le projet bénéficie de soutiens importants de la part de l’Etat et des collectivités :
- la Région Ile-de-France a déjà engagé 13,2 M€ et l’Etat 5,7 M€ pour le projet. Des financements complémentaires sont attendus dans le cadre du CPIER 2023-2027 ;
- la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise apporte 911 000 € de participation à l’aménagement des voiries ;
- enfin, l’Union européenne avait financé les études à hauteur de 2,4 M€.
Par ailleurs, il représente une richesse pour le territoire puisqu’il prévoit la pérennisation de près de 750 emplois lors de la mise en service complète de la plateforme.