Transition écologique et énergétique, Industrie : Du blé… au bioplastique

Deux acteurs industriels s’associent pour développer, à Port-Jérôme-sur-Seine, une plateforme bio-industrielle dédiée à la chimie verte. L’annonce de ce projet, qui constitue une première européenne, est une bonne nouvelle pour le territoire.

Publié le - Mis à jour le

Vue panoramique de l'usine Tereos à Radicatel sur le port de Rouen - HAROPA PORT - Agrandir l'image, fenêtre modale
©Tereos

Futerro, - entreprise belge spécialisée dans la production d’acide lactique - , et Tereos, - groupe coopératif français, acteur majeur sur les marchés du sucre, de l’éthanol et des produits amylacés – déjà implanté sur le territoire, ont conclu un accord stratégique afin d’alimenter la future bioraffinerie normande.

Grâce au dextrose issu d’amidon de blé fourni par Tereos, Futerro produira notamment du PLA (Poly Lactic Acid ou acide poly-lactique) : un plastique biosourcé d’origine végétale, recyclable et à faible empreinte carbone. Un système de pipeline de 1,5 km reliera les deux sites voisins.
Les céréales de Tereos arrivant par voie d’eau depuis le terminal de Radicatel, c’est toute une économie circulaire et vertueuse qui se met en place depuis les quais maritimes.

Cette usine renforce les synergies entre deux entreprises sur le territoire et contribue au développement de la chimie verte.

L’usine Futerro, qui devrait être opérationnelle en 2026, représente un investissement de 500 millions d’euros et créera 250 emplois directs. Tereos, déjà implanté sur le site, investira 30 millions d’euros pour la mise en œuvre de ce partenariat.