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Événement de portée mondiale qui a réuni l’ensemble des représentants et des acteurs de la filière cacao du Ghana, 2e producteur mondial derrière la Côte d’Ivoire, ce rendez-vous est une première pour la France et pour Sénalia, à l’origine de sa tenue. Philippe Lestrade, son nouveau directeur général, a dirigé au Ghana les infrastructures logistiques du groupe MSC. Il a ainsi facilité la venue de cette convention maritime de premier plan où autorités ghanéennes, armateurs, logisticiens et chargeurs étaient rassemblés pour fixer les conditions de transport maritime du cacao d’origine du Ghana en 2026.
Premier opérateur portuaire de Rouen et partenaire de HAROPA PORT, Sénalia gère la logistique d’approvisionnement des deux principales usines de transformation de fèves de cacao en France : Cargill à Grand-Quevilly et Barry Callebaut à Louviers. Un positionnement qui génère des flux de fèves en conteneurs passant par Le Havre pour arriver à Rouen par voie fluviale.
Les difficultés de production de la Côte d’Ivoire et du Ghana ont entraîné une très forte inflation du prix des fèves de cacao ces derniers mois. Le cours du cacao est passé de 2500 $/t en début 2024, à 8500 - 9000 $/t aujourd’hui. Le Ghana représente aujourd’hui entre 15 et 20 % de l’offre mondiale.
La dernière campagne a été impactée par des facteurs sanitaires et climatiques qui ont provoqué une contraction sensible de l’offre. Les industriels européens ont été conduits à importer moins de fèves et certaines usines ont fermé au Royaume-Uni et en Allemagne. Les usines françaises, elles, ont baissé leur niveau de production.
La délégation ghanéenne a visité l’usine Cargill du Grand-Quevilly, qui traite 42 000 tonnes de fèves de cacao par an, avant de découvrir les infrastructures portuaires. Réunis à l’Union portuaire rouennaise (UPR), les représentants des compagnies maritimes ont pu rencontrer Dominique Ritz, directeur général délégué de la direction territoriale de Rouen.
« Rouen est en France le port spécialisé dans l’agro-industrie et il est très utile de le rappeler à l’international, notamment aux acteurs de la filière chocolat, qui génère 200 000 tonnes de trafic par an ». Benoît Rochet, directeur général de HAROPA PORT.